Présent à Charleville-Mézières depuis 2005, le festival le Cabaret Vert a toujours fait la part belle au metal et autres musiques extrêmes avec cette année les têtes d’affiche Gojira et Madball et le groupe local Maladaptive au sein duquel officie Fred leclercq (Dragonforce).
Invité pour l’occasion, j’ai fait le voyage depuis le Sud de la France pour vous rendre compte de ce week-end au pays des forets et de la bonne bière.
Le temps est plutôt clément ce samedi 28 août pour le deuxième jour de festival, après une ouverture sous le déluge marquée par le concert explosif des locaux de Maladaptive.
Il est 19h, Gojira investit la scène sur un Oroborus toujours plus planant et puissant. Petit changement par rapport à la dernière tournée, la setlist a été remaniée pour laisser la place à quelques titres de Terra Incognita et The Link. Après le massif The Heaviest Matter of the Universe, le groupe enchaîne sur A sight to behold avec son clavier omniprésent et la voix modifiée de Joe Duplantier.
Venu en force (le prix d’entrée plus qu’abordable ayant probablement beaucoup joué), le public donne de la voix et remue intensément, ça pogotte et ça slamme de tous les côtés comme au Hellfest.
Le groupe n’est pas en reste, Mario martèle ses fûts avec précision et puissance et Jean-Michel ne tient pas en place, sautant et tournoyant d’un bout à l’autre de la scène.
N’ayant droit qu’à une heure de set, Gojira envoie ses titres cultes les uns à la suite des autres, le public de Charleville-Mézières se prend en pleine face la furie de Flying Whales, voyage sur le très progressif Art of Dying et exulte sur le classique Clone.
L’heure tourne et il est temps pour Gojira de clore ce concert avec le dévastateur Vacuity avant de partir sous les applaudissements nourris des metalleux(ses) ayant fait le déplacement.
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