Oui et non. En fait pour un groupe de notre envergure, je ne pense pas que cela soit si important dans un 1er temps. Certes c’est toujours mieux, mais si une distribution étrangère n’est pas accompagnée de pubs et d’une tournée, ça ne sert pas à grand-chose.
Pour le 1er album nous avions une distribution internationale via OSMOSE PRODUCTIONS. Effectivement nous avons eu pas mal de chroniques étrangères car Osmose à un bon réseau outre France. Donc c’était plutôt sympa de voir des chroniques du groupe en Allemagne, Grèce, Espagne, US, ect… mais ce n’est pas pour autant que les ventes ont été boosté, surtout que la promo France n’a pas été à la hauteur de nos ambitions du fait que le CD était déjà plus ou moins sortit via Adipocère quelques mois avant.
Pour EVA, nous avons décidé de nous concentrer exclusivement sur la France pour avoir une meilleure représentation et voir l’étranger plus tard. Cependant après presque 2 ans maintenant, il va être difficile désormais d’intéresser les labels étrangers.

5/ Vos textes sont dignes de films de science-fiction, quels sont les thèmes que vous y évoquez ?

EVA est un concept album. Le sujet est commun à chaque titre sans pour autant être chronologique si bien que les textes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
On parle ici d’un virus mortel appelé EVA qui vient du nom de la 1ere contaminée (voir clip).
On y explique l’épidémie, les symptômes, les quarantaines etc… un scénario assez catastrophe dans un futur proche (et peu probable). Mais ce n’est que la trame principale en apparence car derrière on parle de test, de leurres médiatiques et de nombreux doutes planent sur l’existence même du virus, avec pas mal d’ambiguïtés et de manipulations psychologiques.

6/La promo était bien assurée par Musicast, vous êtes parus dans pas mal de magazines spécialisés metal, quel a été l’impact de cette promo ??

Oui nous avons vraiment eu une promo efficace. MUSICAST a vraiment joué le jeu du label. Nous avons eu la chance de signer une licence bien plus reconnue que les contrats de distribution habituels (merci Thomas). Cela nous a ouvert pas mal de porte de magazines, des interviews et samplers, donc une reconnaissance plus large sur le plan nationale sans compter que Musicast est assez bien représentée en France par les magasins de distribution comme VIRGIN ou la FNAC.

7/Vous avez fait des dates loin de votre patrie là où vous donnez la majorité de vos concerts, comment le public vous a t’il accueilli ?

Comme toujours, nous sommes agréablement surpris par l’accueil. Nous n’estimons pas que notre groupe soit connu mais à chaque fois nous avons un retour sincère et enthousiaste de la part du public ce qui nous encourage d’autant plus à continuer. C’est un réel moteur dans la vie d’un groupe.

8/ Cela a t’il eu un impact sur votre notoriété selon vous ?

Evidemment. Faire et sortir un album est une chose mais sans concert il ne se passe rien.
Le live est le meilleur moyen pour un groupe de se faire connaître et de monter en puissance.
Malheureusement, MALMONDE n’est pas encore assez présent sur les scènes à notre goût. Cependant, notre 2eme albums nous a déjà ouvert pas mal de portes, on espère que les opportunités suivront avec la suite.

9/ Quelle est l’actualité du groupe ?

Comme dit plus haut nous sommes actuellement en pleine recherche et composition. Bien sûr nous prenons toujours les concerts qui viennent à nous, mais nous ne faisons pas de démarche active disons. C’est la période d’hibernation !

10/ Votre troisième album est en cours d’écriture, y’aura t’il des évolutions ou changements vis à vis de ses prédécesseurs ?

Oui. Nous nous devons d’évoluer. Déjà entre le 1er (qui est plutôt un MCD d’ailleurs) et le 2eme album on ressent bien la différence, ne serait-ce que par l’apport d’un vrai batteur derrière les fûts, les compositions sont par le faite plus dynamiques moins « froides », la production et les arrangements sont beaucoup plus fouillés aussi etc… et puis nous évoluons chaque jour un petit peu en tant que musiciens, compositeurs, on entend des sonorités nouvelles qu’on souhaite exploiter. L’avantage dans MALMONDE c’est que l’on joue beaucoup avec l’électro ce qui nous laisse un large champ de choix et d’évolution possible au niveau des ambiances…
Mais nous souhaitons apporter encore quelque chose de plus, de novateur. Cela demande des efforts, du temps et des moyens, mais si nous y arrivons, ça peut bien claquer ! L’avenir nous le dira… ?
Et nous avons l’avantage d’être soutenu par un service culturel (DCAP) qui nous accompagne depuis pas mal d’année dans nos projets. Grâce à eux nous bénéficions non seulement d’un local mais de plusieurs avantages et rencontres qui enrichisse notre culture musicale et qui alimente notre créativité, donc ça se présente plutôt bien pour la suite.

11/ Quelle est votre vision quant à ce qu’est la scène metal française à ce jour ? Pensez vous que celle-ci soit valorisée de par les médias et les nouvelles techniques de communication ?

La nouvelle scène métal est très prometteuse. Il y a d’excellentes formations un peu partout et à tout niveau. Je pense que nous n’avons vraiment plus à rougir de nos voisins européens.
Jusqu’à maintenant la médiatisation en France était plutôt timide mais je pense que ça change petit à petit, grâce à certains groupes qui ouvrent de nouvelles portes vers l’étranger et à l’outil Internet de plus en plus sollicité via des portails gratuit comme Myspace par exemple, qui nous à permis même à nous de découvrir facilement une multitude de groupe excellent de tout pays que l’on aurait jamais entendu parler. C’est un outil simple et médiatique vraiment puissant.

12/ Vous avez donné des concerts à but caritatif pour l’association cœur de metal, qu’en est-il à ce jour ? Pouvez vous nous présenter cette association ?)

Brièvement, Cœur de métal est une jeune association créée en faveur de la recherche contre le syndrome de Kabuki, une maladie génétique rare contractée par une vingtaine d’enfants en France (dont un petit grenoblois nommé Kévin). Cette association à été crée dans le but de faire connaître cette maladie et de récolter des fonds par l’intermédiaire de concerts caritatifs organisés dans notre région. Nous avons donc participé bénévolement aux 2 premiers concerts et partagé ce combat avec des groupes comme Nightmare, SUP, Ellipsis entre autres, qui se sont sentis, eux aussi, touchés par le projet.
Cette année le parrain de l’association est LOFOFORA. On espère qu’ils répondront présent pour le Festival Cœur de métal 3 mais je ne sais pas quand il aura lieu. C’est une lourde organisation (sponsors, subventions, salle, logistique) qui demande une bonne année de préparation avec beaucoup de bénévoles.
Nous souhaitons longue vie à l’asso et apportons tout notre soutien à Kévin et ses parents.

13/ Enfin qu’est ce que vous auriez envie de dire à ceux qui vous écoutent ?

Merci tout d’abord à toi pour ton action et également tous ceux qui nous suivent depuis quelques temps.