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| 13 digits |
06/01/2010 | | | Genre : metal rock progressif
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13-Digits a démarré en tant que projet solo avec Sébastien (guitariste) durant le dernier trimestre 2007. Après l’enregistrement en home studio de 6 démos. Arnaud (bassiste) s’est joint à son meilleur ami. Grâce à Internet et à ses réseaux dédiés à la musique, Fabrice (guitariste) a rejoint le groupe montrant toute sa détermination et ses aptitudes guitaristiques. Puis en intégrant Filipe (batteur), ami de longue date et cogneur par-dessus tout, 13-Digits fût au complet en l’espace de deux mois.
L’année 2008 a démarré sur les chapeaux de roue en terme de travail fourni par tous, en studio, afin de rapidement maitriser les morceaux existants. Il aura fallu peu de temps pour que Sébastien prenne le micro, sans lâcher la guitare lead. Début mars, le groupe met en ligne la maquette de son premier morceau finalisé Figure of Speech. Les retours positifs sont plus qu’encourageants. La maquette d’Hyperbole est enregistrée dans la foulée.
En moins d’un an, ce sont 8 morceaux qui sont entièrement composés, et 6 autres qui sont en état de démo. 13-Digits décide alors d’entrer en studio au premier trimestre 2009 et enregistre un EP 6 titres qui sortira fin octobre. Parallèlement, 13-Digits commence à se produire live et ainsi faire découvrir et partager son univers « métal-rock-progressif » en Ile de France, et prochainement en province. Le mélange entre envolées mélodiques et passages plus agressifs arrive à séduire un public aussi bien axé sur du rock que sur du métal plus extrême.
| | | La chronique :
13 Digits/ Static motion Date de sortie : 2009-10-0Voila un groupe que quand on me l'a passé, j'ai eu très peur de tomber sur un pseudo groupe de news hardcore.
Oui car en effet avec un nom de scène comme 13 DIGITS on peut s'attendre à tous, ainsi que le titre de se premier EP "static motion".
Et bien non!
Et j'en suis pas encore revenu!
Des la première écoute de ce premier album ou du moins mini EP, 13 DIGITS me fait écrouler mes craintes.
Quelle surprise de découvrir sur le premier titre "Broken destinies" une atmosphère quelque peu particulière!
Imaginer un son pur pour cette autoprod, de gros riffs de guitare rappelant des passages thrash metal des années 80, avec un chant clair, ce qui sur le coup me fait comparer 13 DIGITS à OPETH.
La production étant très bien soigné, ce qui donne à l'ensemble des compos toutes l'atmosphère que l'on puisse attendre d'un tel groupe jouant dans les jambes de OPETH.
Les titres s'enchaînent sans jamais donné l'impression d'ennui, les titres de plus sont très variés et surtout très bien travaillé.
le titres "Uncanny part 1 & 2" sont plus orienté rock ce qui donne tous de même a ces titres encore plus de magie, ils sont composés de tel manière a vous faire voyager dans leurs univers, d'ailleurs en réécoutant je trouve des influences de Lacuna coil!
Ce qui rend encore plus attachant ce groupe c'est qu'ils soit français!
Comme quoi en France nous avons des groupes qui valent énormément sur la qualité de leurs compos!
Pour ce premier essai de 13 Digits avec "Static motion", on peut dire sans faillir que ce groupe à toutes ses chances d'être reconnu pour ses qualités à travers notre cher pays et voir même au delà!
Un groupe à soutenir et a écouté seul ou en couple!
vivement l'album!
Line up :
Sébastien Hue: vocals & lead guitar
Filipe Dos Santos: drums
Fabrice Jansen: Back vocals & rhythm guitar
Arnaud Talvard: bass guitar Titres :
1_ broken destinies
2_ hyperbole
3_ uncanny part I
4- figure of speech
5_ uncanny part II
6_ anticlimax
| | | ![13 digits]() | | | L'interview :
13 digits petit groupe en passe de devenir grand nous sort son premier EP "Static motion".
entretient avec Seb & Fab pour découvrir tous les secrets du groupe.
pouvez vous nous présenter 13 digits?
Seb : En fait j’ai fondé 13-digits sur un coup de tête ou j’en avais marre de faire mon ras de laboratoire, composer des morceaux juste pour moi et ne pas les faire partager dans un premier temps avec d’autres musiciens pour passer des bons moments et ensuite les soumettre à un public. On est parti du principe que ce projet devait être du plaisir rien que du plaisir. J’avais néanmoins dans ma tête une ligne de conduite et des objectifs à atteindre pour quelque chose de sérieux avec des gens sérieux. Le groupe s’est construit très rapidement car, sur des bases solides, avec des amitiés déjà bien présentes, ce qui aide énormément à avancer bien et vite.
comment décrirais tu la musique de 13 digits et les sujets abordés?
Seb : Notre musique, c’est un melting pot de différents genres musical issu principalement du metal mais aussi du rock voire même du blues. Je suis un très gros consommateur de musique et par conséquent j’aime ouvrir mes possibilités créatives sur tout ce qui peut se faire. On se range plutôt du coté du dit « Metal progressif » de part nos cotés travaillés dans les structures, ambiants et musicaux mais nous n’avons clairement pas le coté Heavy metal de certains groupes de prog qu’on adore également (Angra, Symphony X), c’est moins ce qu’on aime faire car on affectionne beaucoup les gros riffs du metal pur de dur gravitant autour de groupe tel que Pantera, Machine Head et bien d’autres. On est tous les quatre trentenaire et il faut bien reconnaître que d’avoir vécu la déferlante créative du métal des années 90 conditionne quelque peu nos compos, mais nous ne négligeons pas ce qui se fait actuellement, bien au contraire.
Les sujets abordés tournent beaucoup autour de la psychologie humaine et la littérature. J’aime que nos morceaux racontent une histoire, comme le chapitre d’un livre. Je suis quelqu’un de parfois un peu torturé, ça aide (rire…) ! Les phobies, les comtes fantastiques, l’amour, la mort, l’homme prisonnier de lui-même c’est un peu notre chaudron magique pour les paroles. Le vécu joue beaucoup dans l’écriture.
votre influence notamment de Opeth, vous donne un coté ambiant, est-ce un choix particulier du groupe pour se détacher du reste de la scène metal française ou un choix qui c'est autoproclamé naturellement dans le groupe ?
Seb : Ça s’est vraiment construit d’instinct et naturellement car je ne connais Opeth que depuis très peu. Je dirais que c’est plus vocalement qu’Opeth m’inspire que musicalement. Je n’ai pas du tout l’empreinte vocale de Michael Akerfeld, mais le schéma alternant chant saturé puis clair presque « popisant » parfois, est quelques choses que j’ai ressenti très vite pour notre groupe. Je trouve que ça varie et créé un compromis pour ceux qui n’adhère pas au chant tout le temps saturé et ceux qui aime quand ça s’énerve un peu de temps en temps. C’est pour moi la grande richesse d’Opeth en plus de leur ingéniosité et talent musical. Faut être gonflé pour un groupe de Death Prog de faire une première partie concert quasi unplugged avec des balades et une deuxième partie très violente. Je trouve ça énorme, le contre-pied est majestueux. Ils contentent un peu tous le monde finalement.
Fab : Nous jouons ce que nous aimons écouter. Nous avons envie d'apporter aussi notre patte en mélangeant un peu différents genres de métal. Le fait d'avoir des passages plus calmes et ambiants pour repartir sur des passages plus énervés fait parti intégrante de notre façon d'appréhender la musique, nous voulons aussi surprendre et ne pas rester enfermé dans une case.
cela n'est t'il pas un peu osé de proposé un style si particulier, car en France les fans potentiels ne sont pas trop dans ce trip-là, ce serait plus dans le néo voir hardcore?
Fab : Il y a beaucoup de groupes qui suivent cette tendance hardcore, mais nous préférons vraiment explorer notre voie sans succomber à la mode du moment.
Seb : Je suis d’accord avec Fabrice, on fait vraiment ce qu’on aime et d’avoir un style particulier peut aussi permettre de se démarquer. Mais je trouve que globalement il y a une remontée du metal de tous poils en France. En fait il y a même beaucoup de personnes qui aiment cette musique mais le cache plus au moins. Le metal est-il un tabou en France, ça se pourrait !! (rire…)
quel est la réaction lors de vos concerts quand des fans de Metal vous découvrent?
Fab : Nous avons un très bon accueil du public des autres groupes avec qui nous avons joué. Beaucoup viennent nous voir après les sets pour discuter musique, ça fait plaisir de pouvoir échanger avec un public qui n'était pas forcément venu là pour nous, ni même pour le genre de musique que nous proposons. Nous donnons tellement d'énergie sur scène que même dans faire du hardcore nous arrivons à interloquer un public plus "bourrin" plus "roots".
Seb : Je pense qu’on suscite au moins la curiosité à la première écoute, et que de facto, le besoin de réécouter se fait sentir. Ne pas rester sur la première écoute peut vraiment permettre de rentrer dans notre univers, je pense. C’est vraiment sans prétention que j’avance cet argument car on ne sais pas vraiment en fait, c’est notre premier EP…tu vas peut-être nous dire toi Monsieur le chroniqueur ??
n'est t il pas dur de se faire un nom sur la scène Metal française?
Fab : En regardant bien il existe un nombre assez important de groupe de métal en France, même si les grosses scènes ne sont pas pour nous pour le moment, ça peut venir, le métal n'est pas mort en France, mais il faut s'accrocher pour essayer de se faire connaître !
Seb : Les fans de metal en France sont là et bien là, le Hellfest en témoigne et bien d’autres festivals. Sur les réseaux myspace et facebook on le voit aussi. Je pense en revanche que c’est moins flagrant qu’en Allemagne par exemple. C’est peut-être culturel; Gojira a ramé pendant sept ans je crois avant de vraiment exploser. Bon, voilà… !
d'ailleurs que penses tu de la scène Metal française actuelle?
Fab : Je la trouve très active, on voit se reformer des groupes qui marchaient bien dans les années 80, mais énormément de jeunes proposent un métal très actuel et n'ont rien à envier à certaines pointure, mis à part la reconnaissance du public.
Seb : Oui il y a vraiment de très bonnes choses sur la scène metal française, et surtout il y a des groupes amateurs qui se donnent les moyens de faire du bon métal en auto-prod avec des réalisations impressionnantes de qualité et de professionnalisme. L’accès au studio est devenu beaucoup moins hermétique, l’internet et les nouvelles technologies home studio on contribué à cela aussi je pense.
13 digits a donc enregistrer son premier EP "Static motion" après les demos, comment c'est déroulé l'enregistrement?
Fab : L'enregistrement fût à la fois court et long. Long car étalé sur 5 mois, mais court car chaque session était vraiment serrée serrée. L'emploi du temps de chacun étant ce qu'il est, nous avons dû concilier avec, ce qui nous a demandé une grande préparation pour le jour de l'enregistrement de chacun. Nous avions tout enregistré en home studio préalablement afin de ne pas perdre de temps, ce qui a permis d'avoir une idée assez précise du travail à fournir et des choses à ajouter.
pourquoi avoir enregistré un EP au lieu de proposer un album? 6 titres on reste un peu sur la faim!
Fab : Nous voulions ne pas attendre encore 6 mois pour proposer notre musique autrement que par le biais de démos. Nous n'avons pas arrêté de composer, nous avons même enregistré "Broken destinies" qui ouvre cet EP alors qu'un autre titre était prévu. Nous avions joué ce titre live 2 semaines avant les sessions batterie, et au vue de l'accueil du public, nous avions alors décidé de le mettre à la place et franchement on ne regrette pas.
Seb : Et puis comme je l’ai dit, le groupe est récent. Notre batteur n’avait pas touché une batterie depuis 6 ans, il a fallu s’y remettre, bosser et être au point le moment venu. Tu peux pas arriver en studio la fleur au fusil. 6 titres c’était déjà un bon challenge pour nous. C’est une réelle préparation physique et psychique où te croyant prêt, la pression et la réalité du studio le jour j te remet dans le droit chemin. On a beaucoup appris de cet EP, c’est sûr. C’était du concentré d’énergie. Je salut au passage le professionnalisme, la psychologie, le soutien et le dévouement de notre ingénieur son Alex Poulain qui a fait un travail fantastique sur cet album.
un album est t'il prévu ou des nouveaux titres que vous proposez dans vos concerts?
Fab : Oui un album est prévu, nous avons déjà quelques titres de bouclés et d'autres en court d'élaboration. Mais ne vous inquiétez pas nous avons pas mal de compos sous le coudes, Seb ayant une inspiration très prolifique, nous ne sommes pas à court de riffs incisifs et surprenants!
Seb : Je pense qu’on devrait pouvoir faire un album d’au moins une dizaine de morceaux en sachant que ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité. Tout ça avec la même optique : surprendre et fidéliser.
quel est le programme pour 13 digits pour la nouvelle année?
Seb : Tenter de récolter les fruits de notre travail sur cet EP et faire de la scène pour évangéliser du 13-Digits. Faire de belles rencontres, groupes, fans et pourquoi pas signer avec un label. Faire des t-shirts aussi , lol !
Fab : Il y a aussi le clip d'Uncanny Part 1 qui va être mis en ligne début Janvier. Une super expérience pour nous. Nous avons tourné tout un week-end avec une équipe entière, c'était magique !
une tournée dans le sud de la France est t 'elle programmer pour vous faire connaître ici?
Seb : On aimerait bien mais c’est pas le tout de vouloir, il faut le public en face pour venir au concert et c’est pas toujours facile de faire bouger les gens, je dirais même quand ils aiment ce que tu fais…! Pour ça les festivals c’est, je trouve, ce qu’il y a de meilleur car les gens viennent pour le Métal en général. Ça donne l’occasion de montrer ses talents devant du fan potentiel. Après suivre un groupe qui a déjà un nom en tournée qui refuserait ?? On projette de tenter des dates hors Île de France, c’est sûr. Si on a des propositions de dates en province on sera heureux également d’y répondre.
que aimerais tu dire aux fans qui vont lire cette interview pour conclure?
Seb : Je leur dirais, « Stay Tuned » comme sur MTV, hé hé ! ! Non, je leur dirais qu’on a beaucoup de choses à leur offrir, que 13-digits varie les plaisir et n’est pas prêt de s’essouffler. Avoir du plaisir à faire ce qu’on fait, c’est déjà forcement en donner aux autres.
On veut apporter notre petite contribution à la scène métal en composant du « progressif » accrocheur qui prend pas trop la tête. Un refrain chanté ou un riff de gratte « catchy » que tu as entendu une fois, et que tu n’arrives plus à sortir de ta tête. C’est ce qu’on recherche un peu dans notre manière de composer. Chacun peut y trouver son compte dans notre son, j’en suis sûr.
Fab : Achetez notre EP ! A mort Napster, à mort eMule... Plus sérieusement, merci de prendre le temps de nous découvrir, vous ne le regretterez pas et à très vite en live !
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Marquis d'Amervie | | | | |
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